La venue du Belge !

Je ne me suis pas fié à ma mémoire puisque je ne suis ni Français ni Aixois de naissance ! C’est pourquoi j’ai été amené à être plus précis que n’importe qui dans la rédaction des ouvrages de la collection « les Rues d’Aix ».
 
J’arrive en 2007 de Bruxelles par la Nationale 7 : le terminus est la place de la ROTONDE, ainsi dénommée par les Aixois. Curieux de mieux connaître cette ville au passé réputé riche, je lève rapidement mon nez pour la humer, la respirer, et l’appréhender telle qu’elle le mérite, selon moi. La première rue qui m’interpelle est la rue AUDE : mais qui est donc cette (jeune) femme, ou pourquoi cet hommage au onzième département français ? Je demande à la réceptionniste de l’hôtel CEZANNE, qui se prénomme justement Aude, si elle a quelque indice sur le pourquoi de ce nom ou prénom ? Elle me répond non seulement qu’elle n’en a aucune idée, et bien que connaissant cette rue, car Aixoise, elle ne s’est jamais posé cette question. Pourquoi moi, tout à coup, j’ai cette envie de le savoir ? Et c’est ainsi que j’ai découvert que AUDE est Antoine AUDE, maire d’Aix de 1835 à 1848. Effectivement, si la plaque de rue avait mentionné les prénom et fonction, la question ne se serait pas posée, et aucun des ouvrages des « Rues d’Aix » n’aurait existé.
 
Alors, j’ai continué, de rue en rue, car passionné et scientifique, moi le docteur en médecine, chef de laboratoire d’analyses, criminologue – donc amoureux de la vérité- et jeune retraité. Et tout à coup, Thierry BRAYER et Anne-Sophie FUHRER
 
Aurai-je fini un jour ?
 
Jean-Philippe HENDRIKS